L’esprit
c’est celui d’un théâtre à la fois amateur et professionnel,
transgénérationnel et interculturel, convivial et multiartistique.
Amateur, puisque la plupart des comédiens, quoique toujours expérimentés et talentueux, jouent bénévolement, c’est-à-dire sans en retirer d’autre bénéfice que le grand plaisir de réaliser quelque chose de beau, tous ensemble, et de l’offrir aux spectateurs ;
mais exigeant car d’une part le metteur en scène est un professionnel expérimenté ; d’autre part, la directrice artistique bénévole, Véronique Maas, garantit, par ses compétences littéraires et son expérience de professeur de lettres, la qualité des textes choisis, qu’elle adapte avec soin et discernement ; enfin, parce que deux ou trois comédiens sont de jeunes intermittents du spectacle ayant une solide formation théâtrale, à qui nous permettons d’obtenir leurs premiers cachets.
Transgénérationnel, puisque la troupe peut comporter des écoliers, des collégiens, des lycéens, des étudiants, aussi bien que des actifs ou des retraités, et que les spectacles s’adressent à tous les âges ; c’est d’ailleurs pourquoi nous proposons aussi bien des séances "scolaires" pour les lycées que des représentations "à domicile" aux personnes âgées de la Résidence Senior Avenue aux Moines de Limours, qui ont été ravies de notre Bourgeois Gentilhomme, de notre Voyageur sans bagage oude nos Femmes Savantes ;
et interculturel, les comédiens venant d’horizons divers, chacun avec sa richesse propre : c’est ainsi que la culture africaine de Rodrigue a enrichi son interprétation du prophète-mendiant dans Électre, ou que le bilinguisme de Claire lui a permis de chanter en anglais les poèmes de Shakespeare du Conte d’hiver.
Convivial, grâce aux partenariats mis en place vers l’extérieur, avec diverses associations franciliennes. Ainsi, à Palaiseau, le Théâtre de la Mare au Diable, le Conservatoire de musique, le CETCA, qui réalise les captations vidéo de nos spectacles. Il y a également les partenariats avec les villes : Palaiseau qui nous subventionne et nous permet de répéter dans la Maison de quartier Jacques Audiberti, Bures-sur-Yvette qui met à notre disposition pour une représentation la salle de spectacle du Centre Culturel Marcel Pagnol, Igny qui organise chaque automne un festival de théâtre auquel nous participons, de même qu’au Festival Mission on the Roc de Granville... Il y a enfin les liens tissés dans la troupe, grâce à la trentaine de répétitions hebdomadaires, se terminant par un petit stage en résidence, juste avant les 10 représentations du dernier trimestre ;
et multiartistique, Cap sur Scène s’attachant en effet à toujours convoquer, aux côtés du théâtre, diverses activités artistiques : la danse (les chorégraphies des élèves de danse contemporaine du Conservatoire de Palaiseau, dans le Bourgeois gentilhomme, revenues pour Genousie), le cinéma (les captations du CETCA), le chant (le chant baroque introduisant les Femmes Savantes, la berceuse d'Irène dans Genousie, les chants polyphoniques du XVe prévus pour notre projet 2026, L’Annonce faite à Marie de Claudel), la musique (celle de Lully pour le Bourgeois Gentilhomme ; celle de Darius Milhaud, pour le Voyageur sans bagage d’Anouilh ; et une création au piano de Christophe Léonetti, professeur au Conservatoire Paris-Saclay, pour Genousie), le graphisme (Emmanuel Balleyguier pour le logo et Sissy Vanère pour plusieurs affiches), et enfin la peinture (les expositions de Sissy Vanère à la Mare au diable et au Centre Marcel Pagnol, en lien avec le Conte d’Hiver ou le Voyageur sans bagage - dont elle a aussi créé les décors peints ; les décors-bâches peints par Olivier Maas pour Les Commères de Venise et pour Thomas More l’homme libre, les portraits de famille qu’il va réaliser pour Tartuffe).
